LES 5 FONCTIONS ESSENTIELLES DES FIBRES DES FRUITS
(Issues de la lettre du professeur Henri Joyeux)
Les fruits sont excellents, il y en a pour tous les goûts,
toutes les sensibilités, consommez en 4 à 6 par jour.
C’est la nature qui vous les offre. Choisissez de « vrais
fruits », en privilégiant les « circuits courts », au plus près des
producteurs, essayez de privilégier des agriculteurs bio ou biodynamique. On
l’oublie trop souvent : cet agriculteur-là est en fait le premier acteur de
votre bonne santé !
Vous n’en retirerez que des bienfaits : d’abord vous
réduirez votre surpoids. En effet, l’apport calorique ne dépasse pas 50
calories pour 100 g de fruits frais. N’hésitez donc pas à faire des salades de
fruits à la place de tous les desserts lactés et glacés qui inondent nos
publicités et se retrouvent stockés en gras.
Avec les antioxydants des fruits,
vous renforcerez vos défenses immunitaires pour éviter tant de maladies
auto-immunes. Vous réduirez votre taux de cholestérol qu’il faut maintenir
autour de 2,50 g/litre de sang.
1. EQUILIBRER LA FLORE DIGESTIVE et CONSTITUER le MICROBIOTE
INTESTINAL avec les fibres des fruits.
Le microbiote intestinal est à l’origine de la formation du
système immunitaire intestinal qui correspond à 80 % de nos défenses immunes. À
la naissance, le tube digestif du nouveau-né est stérile (heureusement pour le
liquide amniotique !). Il faut attendre en moyenne 1000 jours pour que
l’immunité digestive soit en place. Le système immunitaire est alors mature.
Notre corps d’humain adulte contient 10 fois plus de cellules microbiennes que
de cellules pour nos tissus et organes. On compte environ 1 kg de bactéries
actives présentes sur une surface de 400 m2 si on étalait les villosités très
nombreuses et les microvillosités, c’est-à-dire toute la surface d’absorption
digestive.
Notre génome, est différent du métagénome qui compte 3,3
millions de gènes, que l’on réunit sous le nom de microbiome intestinal. Tout
le long du tube digestif, les bactéries sont à des concentrations différentes
jouant à chaque niveau des rôles différents. Dans le côlon droit, c’est la
synthèse de la vitamine K ; dans le côlon gauche se concentrent les déchets
terminaux avec au moins 1011 bactéries pour 1 gramme de matières.
Au total on compte 500 à 1000 espèces microbiennes, surtout
des bactéries anaérobies, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’oxygène ou d’air
pour se développer. Dans une lettre spécifique, je présenterai ce que l’on sait
de cette flore sachant que les recherches actuelles nous font découvrir de plus
en plus son importance et les rôles particuliers des colonies différentes.
C’est sur les villosités que se développe une partie du microbiote, ce qui
permet de finaliser le processus de digestion pour préparer l’absorption des
nutriments au travers des cellules intestinales nommées « entérocytes ».
Des expériences menées sur des souris ont permis de
démontrer que leur microbiote joue un rôle pour le maintien de la masse osseuse
(éviter l’ostéoporose des souris), développer le coté positif ou négatif de
l’immunité, faciliter ou réduire la formation des vaisseaux (angiogenèse) de
l’intestin et même le stockage des graisses. Le microbiote serait également
capable d’agir sur l’expression des gènes de l’hôte. C’est ainsi qu’ont pu être
constatées des relations entre les neurotransmetteurs des cellules nerveuses
intestinales et celles des systèmes nerveux cardiaque et même cérébral.
Certains ont même imaginé le diagnostic précoce de maladies neurodégénératives par
de simples biopsies du rectum, lequel possède un système nerveux essentiel à la
contraction de sa musculature lisse lors des évacuations.
2. DIGERER LES SUCRES COMPLEXES DES VEGETAUX
par la fermentation des fibres évite les ballonnements, les
flatulences
3. FACILITER L’ABSORPTION INTESTINALE DES NUTRIMENTS
qui passent dans la circulation sanguine : les sucres
simples et les acides aminés, des minéraux et vitamines.
4. REGULER CERTAINS GENES
pour la fabrication de la vitamine K en particulier.
5. ORDONNER LE TRANSIT INTESTINAL
en facilitant la constitution et l’évacuation du bol fécal.
On évite ainsi la constipation.
Évidemment, ce ne sont pas des jus de fruits que je vous
recommande, surtout ceux de l’industrie qui vous matraque de publicité. Si vous
voulez des jus de fruits : mastiquez simplement longuement vos fruits. Vous
fortifierez aussi votre système osseux grâce au calcium et autres minéraux que
votre tube digestif attend avec impatience. Et avec une juste et régulière
activité physique, vous ne connaîtrez par l’ostéoporose.
Enfin, je sais que, comme moi, vous ne voulez pas vous
retrouver avec un cancer du tube digestif, quelle que soit la localisation. Des
milliers d’études scientifiques ont démontré que la consommation des fruits
frais de saison, et j’ajoute de proximité et bio, joue un rôle pour prévenir
jusqu’à 50 % des cancers.
Merci Professeur Henri Joyeux, ce sont des médecins comme
vous qui font avancer le mieux-être.
Je vous conseille de vous abonner à sa lettre d'information,
vous y trouverez des tas de conseils fabuleux